Enfant, Eric Le Seney baignait dans les grandes oeuvres de musique classique que sa mère laissait envahir la maison familiale... En août 1972, au festival pop de Reading, il a le privilège de voir et entendre Genesis qui débute... C'est la période hippie qui s'abreuve de sons nouveaux, symboles d'une liberté d'esprit nouvelle... qui veut de la musique avant toute chose et, juste après, de l'amour et de l'ivresse. C'est de ce cocktail, entre Satie et les Who, qu'Eric tire sa connaissance intuitive de l'univers musical. Il n'y connait rien, mais il vibre d'instinct à la moindre note et il se servira de cette faculté pour réaliser une multitude de vidéos et films à caractère musical. Au milieu des années 80, exactement comme dans le Luxe et la Mode, la naissance de Canal + change le monde des médias et de l'audiovisuel. Le show-business cherche, lui aussi, à maîtriser l'image sur petit écran et ses vidéo-clips, un nouvel outil indispensable à la promotion de ses artistes. Dans ce rush vital pour la survie de la production musicale francophone, Eric Le Seney fait partie des quelques pionniers qui vont créer et réaliser les tous premiers clips du TOP 50, une émission lancée sur une idée d'un journaliste devenu directeur d'Europe 1 et qui interviendra, beaucoup plus tard dans le film d'Eric Le Seney sur Alain Colas... Philippe Gildas. Il travaille alors pour des maisons de disques comme Polydor, CBS, Flarenasch et des artistes comme Jean-Pierre Mader, Billy, Jesse Garon ou Jean-Pierre Savelli... Après ce premier coup du destin, Eric ne va plus quitter la musique qui va accompagner sa carrière dans tous ses genres et sous toutes ses formes. Il rencontre sur son chemin Youssou N'Dour, Faudel et Tiken Jah Fakoly au Festival Africajac, la violoncelliste Anne Gastinel à la salle Gaveau, du blues, du rock, du classique, de la variété, des chansons, des orchestres, des archives inédites et, partout du talent et des histoires extraordinaires.  Il réalise des documentaires coproduits par la Sacem et diffusés sur France 3 un 1er janvier : "Tout va très bien Monsieur Misraki", un hommage à un très grand compositeur présenté par Henri Salvador et "Le grand petit chemin de Mireille" consacré à un petit Conservatoire qui a formé tant de célébrités, comme Françoise Hardy, Yves Duteil ou Pierre Palmade. 

LE GRAND PETIT CHEMIN DE MIREILLE

LE GRAND PETIT CONSERVATOIRE DE MIREILLE

LE DERNIER CONCERT 

Auteur de plus de 150 musiques de films comme Les volets clos ou Et Dieu créa la femme, Paul Misraki a d'abord été le compositeur de Ray Ventura et son orchestre, signant des succès d'anthologie comme Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ? ou Tout va très bien madame la marquise. Dans l'orchestre de Ventura, un débutant joue les comiques... Il deviendra bientôt Monsieur Henri et acceptera, par amitié, de présenter Tout va très bien Monsieur Misraki, un film qui a permis à Eric Le Seney de connaître et rigoler (il faut bien...) avec un grand de la musique française qui faisait des tubes avec talent mais qui préférait le jazz.

"TOUT VA TRÈS BIEN MONSIEUR MISRAKI"

 "CHAPEAU SALVADOR" (PILOTE)

En 1994, Eric Le Seney et Jacques Pessis réfléchissent à une idée d'émission de télévision sur le thème de la musique. De leurs conversations qui prennent en compte la fin du 20ème siècle et l'intuition que le public désirera inconsciemment revoir défiler tout le siècle, ils créent, pour P6 Productions, Les Lumières du Music-Hall, une série de 26 minutes à base d'archives qui traite, à chaque épisode, d'un grand artiste et de son destin. Eric Le Seney réalise les neuf premiers épisodes avant d'être évincé et remplacé par... Jacques Pessis soudainement devenu réalisateur. Une amitié de dix ans qui vole en éclat mais il en reste de belles histoires en images comme celle de Jean Gabin qui débuta comme boy aux côtés de Mistinguett avant de chanter Quand on se promène au bord de l'eau... et de devenir le grand comédien que l'on admire encore.

JEAN GABIN

YVONNE PRINTEMPS

FRÉHEL

FERNANDEL

MARIE DUBAS

MAURICE CHEVALIER

JEAN SABLON

MISTINGUETT

 LES FRÈRES JACQUES

Eric Le Seney aime choisir des évènements en devenir en leur apportant son savoir-faire et en leur appliquant sa méthode d'accompagnement pour une communication globale. C'est le cas pour La Nuit du Rock lancée par des copains nivernais amoureux de tous les rythmes servis On the rocks !

La première édition a réuni six groupes sur deux jours qui ont proposé des hommages à AC/DC et Creedence Clearwater Revival ou de nombreuses reprises de standards du rock. Eric Le Seney a supervisé toute la communication de l'événement sur les réseaux sociaux et réalisé, avec 4 caméras, le tournage des concerts dont il a monté,  en version multicam, comme en direct, des extraits diffusés sur internet. 

 

SPOT NUITS DU ROCK

FORTUNATE SON (MEDLEY)

DOC (MEDLEY)

Le parcours d'un coeur battant… 

 

Claude Nougaro n’est pas qu’un chanteur tranché façon jambon d’York, mal digéré par le show-bizz. Il a su trouver l’ouïe du public et s’imposer entre ses deux oreilles… Nougaro, c’est un acrobate du verbe qui court, sous la pluie, après une hypothétique fleur en pleurs bleus colorant sa ville couleur pastel qui roulera bientôt ses mains dans la farine de l’amour. Un musicien comédien qui se bagarre avec la vie, à coups de swings, de rimes et d’uppercuts. 

Nougaro c’est un mélomane danseur qui enlève des rythmes incertains pour mieux nous ravir les sens sans jamais passer par la case diesel. « Boxe, boxe, quatre boules de cuir sur quatre pieds de guerre bombardent le plexus » et le soleil se marre d’entrer dans la bagarre, de faire du nougat rose sans même y prendre gare dans un curieux mélo qui finit dans la lie d’un merveilleux tempo qui serait l’hallali d’un air de fandango… On a tous quelque chose de Nougayork ! Merci Monsieur Nougaro, Tu verras, entendras, lors de ce concert unique, la foule bigarrée apprendre tes leçons sur l’écran noir de tes touches blanches, celles qui font sourire Louis de toutes ses dents. Ce samedi là, ton âme sera incarnée par 50 musiciens et une assistance subjuguée saura t’applaudir et lui rendre hommage. 

 

Dès que l’on évoque Claude Nougaro, la plume s’envole, l’air inspire et les mots respirent… On en oublierait presque de redescendre sur l’asphalte pour annoncer l’essentiel. Ce soir-là, la salle fera le plein d’artistes venus entremêler leurs talents pour rendre un bel hommage à Claude Nougaro, chanteur toulousain qui sut expatrier son accent pur sang au-delà du ciel, jusqu’à devenir une étoile scintillante dont on n’oublie pas l’essence, tant elle fredonne à l’envi, au coeur de nos mémoires, comme un hymne à la vie. Saluons, à l’entrée des artistes, les créateurs de cette soirée sans pareille.

AMBIANCE

Concert

A l’origine, les deux se balancent

 

Arrivent d’abord les deux solistes de la Compagnie « les deux se balancent », un duo de passionnés : le chanteur Pascal Vidaillac et le pianiste Pascal Dessein qui tournent à travers la France, portant haut et fort les vibrations du talent de Nougaro, contant, racontant, chantant une poésie sensuelle, double et pourtant unique. Essayez de séparer le mot de la note… et réciproquement. Vous voyez, cela fonctionne. Il y a, chez Nougaro à la fois la mélodie sans parole et la musique des mots. Lui les lie ensemble, probablement d’instinct, à l’oreille… Ce qui n’empêche nullement le travail. Voilà donc nos solistes qui ont revisité à leur façon le travail du maître. Place à l’orchestre et à sa cheffe. 

 

Sur une idée d’une flûtiste suédoise…

 

Lena Gutke est une flûtiste suédoise professionnelle installée dans le Morvan depuis une douzaine d’années. Nommée à la tête de l’orchestre de la Société Philharmonique d’Avallon dont le répertoire couvre toutes les musiques (classique, comédie musicale, variétés…), elle propose, en 2017, aux deux Pascal de monter un concert associant leur travail à celui de son orchestre de 30 musiciens. Elle veut montrer « la richesse musicale comme celle des textes, l'énergie, les influences sud-américaines, africaines, nord-américaines de Claude Nougaro ». Pascal Vidaillac confirme : « Nous avons décidé de mêler dans un même programme des amateurs, des professionnels et des musiciens d’harmonie. Cela donne, au fil de 17 chansons dont 12 sont jouées avec l’orchestre, un spectacle original avec des arrangements conçus pour ce type de formation. La harpe et la flûte s’invitent aussi à la fête et j’interprète des chansons connues du public comme Sing Sing, Cécile, Toulouse et l’incontournable Armstrong et des chansons que nous avons adoré arranger comme L’île de Ré, A bout de souffle, Bidonville ou Je suis sous… ».

 

En 2017, Jazmin Black Grollemund remporte le Prix de la Cité de la Voix au Concours International Opéra et Mélodie Française de Mâcon. En décrochant ce prix, elle gagne une résidence à La Cité de la Voix de Vézelay et...une vidéo de la restitution de son travail au cours de son séjour. C'est comme cela qu'Éric Le Seney, contacté par la Cité de la Voix, a rencontré Jazmin, une chanteuse américaine talentueuse qui commençait une belle carrière internationale. 

Séduit par cette personnalité attachante, il a décidé de faire plus que ce que prévoyait son contrat, de consacrer un reportage à Jazmin et de lui offrir l'intégralité de la captation de son concert.

RÉSIDENCE À VÉZELAY

Concert à la cité de la voix

Quand on est, comme Lionel Meunier, devenu une voix célèbre au sein de la chorale Vox Luminis que l'on dirige dans le monde entier... revenir, à l'occasiond'un concert exceptionnel, sur les traces de ses premiers chants en sa toute première école de musique, c'est mesurer le parcours accompli. C'est donner à sa ville natale, à voir et, surtout, à entendre ce qu'un enfant peut faire quand on lui donne la passion de la musique et les clés du succès... Eric Le Seney a consacré à Lionel trois reportages. Une visite  à son école, un sujet d'ambiance et des extraits du concert au cours duquel l'émotion de l'artiste, chantant du Bach dans l'église collégiale de son enfance, était à la fois palpable et vibrante.

RETOUR AUX SOURCES

AMBIANCE

CONCERT pour saint-martin